Ferghane Azihari est le fils d’émigrés comoriens dont les parents « n’ont pas seulement fui la pauvreté matérielle.Ils ont aussi échappé à une pollution qui tue six à cinquante fois plus en Afrique subsaharienne qu’en Europe occidentale ». Dès l’introduction, le ton est donné de cette critique passionnante de l’écologie actuelle dans nos pays. Il démonte un à un les arguments déclinistes, malthusiens, et anticapitalistes de ces mouvements qui bien au chaud et à l’abri rêvent de redevenir des bons sauvages. Il démontre que loin de ravager la planète, le progrès technique auquel s’opposent les Greta Thunberg, Nicolas Hulot et consorts a permis d’améliorer grandement la condition humaine, y compris dans les pays les plus pauvres. Les chasseurs cueilleurs dans un monde rêvé ont en réalité plus détruit par leur surexploitation des ressources que l’agriculture a permis de réduire… Les progrès techniques et la révolution industrielle a permis petit à petit la réduction des pollutions dans les pays évolués ainsi que la réduction du temps de travail. La vraie solution est donc de croire en le progrès technique, associé à la propriété individuelle qui permet la protection des richesses par opposition à une propriété collective ou nul n’y a intérêt comme le montre l’état de la ZAD de Notre-Dame des Landes. L’écologie régressive est un luxe de pays riches, vat on imposer aux pays émergents au mieux de rester à leur niveau économique voir au pire de régresser ? L’auteur montre aussi que les écologistes profondes sont pour la plupart des anticapitalistes reconvertis après la perte de leur clientèle suite au progrès technique et social et que cela éclaire leur haine de la propriété et du progrès.
Un ouvrage à contre-courant et finalement bienfaisant à l’heure ou les prophètes de malheur on presque seuls droit à la parole.
Ferghane Azihari est analyste en politiques publiques, délégué géneral de l’académie libre des sciences humaines et membre de la Société d’économie politique.
Christian Chouffier


