En 2024, tous les problèmes environnementaux, sociaux, économiques ne proviendraient- t-ils pas d’une course effrénée aux innovations technologiques ? L’innovation n’est-elle pas une aporie entre progrès, santé, qualité de vie et fuite en avant économique, voire un alibi pour ne pas affronter nos responsabilités d’aujourd’hui ? En effet, selon l’auteur, « en 2025, les panneaux solaires deviennent invisibles. En 2038, les agriculteurs voient enfin la vie en rose. En 2063, le végétal pousse dans les villes comme des champignons. En 2086, Plus sérieusement, la finance verte atteint des sommets à Wall Street. En 2099, l’air que l’on respire est désormais taxé » …
La plume de l’auteur , Éric de Riedmatten, journaliste du service économie d’Europe 1 et de CNews, s’interroge : faut-il toujours courir après de nouvelles technologies ou tout simplement se réinventer à partir des ressources naturelles et écologiques de l’existant ? L’innovation peut sauver la planète mais elle peut également la détruire. L’invention et l’audace créatrice ont toujours été un levier pour faire bouger nos sociétés. Avec une vision stratégique adaptée à l’environnement de chaque micro- société, l’humanité ne s’en portera t-elle pas mieux ?. L’auteur cite l’exemple des nouveaux panneaux solaires qui produisent 20 fois plus d’électricité destinée à réchauffer les intérieurs ou produire de l’eau chaude.
Au fil des pages, le lecteur est curieux de savoir quelle sera la solution qui améliorera son mode de vie.
Chronique rédigée par Pona SAMNICK